8.4.07

Le Cantique des Cantiques d'Ismaël chap 2

[Marc chagall - Cantique II]
Chapitre 2

1 Anita Solar Smith y Sanchez Calvo : Je suis l'hibiscus des Reliques, l'anthurium des vallées.
2 Ismaël : Comme un anthurium au milieu des épines, telle est mon amie parmi les jeunes filles.
3 Anita Solar Smith y Sanchez Calvo : Comme un pied de pomme malacca au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J'ai pris plaisir sous son ombre, et son fruit est doux à mon palais.
4 Il m'a fait entrer dans la maison du tafia, et sa bannière sur moi est amour.
5 Soutenez-moi avec des gâteaux à l'ananas, réconfortez-moi avec des pommes malacca, car je suis malade d'amour.
6 Que sa main gauche soit sous ma tête et que sa droite m'embrasse !
7 Je vous en conjure, filles de Kalakata, par les raccoons ou par les crabes des mangroves, n'éveillez pas, oh ! ne réveillez pas l'amour jusqu'à ce qu'il le veuille ...
8 Voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, sautant sur les volcans, bondissant sur les collines.
9 Mon bien-aimé est semblable à un raccoon ou au dernier-né des crabes. Le voici, il est là, derrière notre mur, regardant par les fenêtres, brillant à travers les treillis.
10 Mon bien-aimé m'a répondu et m'a dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et t'en viens ! Car voici, l'hiver est passé, les pluies ont cessé, elles s'en sont allées.
12 Les fleurs se montrent sur la terre, le moment de tailler la canne est arrivé, et la voix de la tourterelle s'est fait entendre dans notre contrée.
13 Le figuier rougit ses jeunes figues, et les cannes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et t'en viens !
14 Mon ramier bleu à cou rouge, qui te tiens dans les fentes des rochers, dans les cachettes des rocs escarpés, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ta figure agréable.
15 Prenez-nous les guimbos, les petits guimbos qui ravagent les cannes, car nos cannes sont en fleur !
16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, à lui qui paît parmi les anthuriums.
17 Jusqu'à ce que fraîchisse le jour et que fuient les ombres, reviens ! mon bien-aimé, semblable à un raccoon ou au dernier-né des crabes sur les volcans de séparation ...