4.5.09

Petite histoire résumée des Reliques

Zoulous est une île de la Capharnaüm antique, localisée dans le nord de la Mer d'Entre-Deux-Morts, à environ quatre cents kilomètres au nord-est de Station Worlfork. Le nom actuel du site est Kilombo . Celui-ci a été fouillé entre 1973 et 1989 par une équipe archéologique reliquoise, de l’université de Station Wolfork, dirigée par Bélisaire Schrubb. Les plus anciens niveaux archéologiques identifiés remontent au Dynastique archaïque (début du IIIe millénaire av. J.‑C.). D’autres niveaux remontant à l’époque de Diarrhée ont été dégagés. Kalakata est une ville qui prend de l’importance à la période de la troisième dynastie de Vaval.

La première dynastie de Zoulous



Quand l’empire de Vaval III s’effondre à la fin du XXIe siècle av. J.‑C., le gouverneur de Zoulous, Sikakoko, trahit le roi Yin-Yin de Vaval, et se rend indépendant. Il réussit à écarter l’armée des Iles Grasses qui détruit Vaval en 2004, et parvient à reprendre cette île plus tard, ce qui lui permit de se revendiquer comme l’héritier de la dynastie précédente, tout en conservant Zoulous comme capitale. Son successeur Von-Von se réconcilie avec les îles Grasses, et parvient à récupérer la statue du grand dieu Momon de Vaval, dérobée lors de la guerre qui avait abouti au pillage de cette ville. Le règne de son successeur Popote est très peu connu, à la différence du suivant, celui d'Ylang-Ylang, qui marque l’apogée de Zoulous. A sa mort, la situation de Zoulous commence à devenir difficile avec l’émergence de la dynastie de Macondo, dont le roi Gombo réussit à reprendre Vaval, l'En-Dehors et Masques (soit le sud de l'Archipel des Reliques) à son rival Dacalor de Zoulous (connu par un code de lois qu’il a fait formuler). Zicaque de Zoulous meurt, tué au cours d’un conflit contre Macondo, mais son successeur Khan-Khan redresse temporairement la situation en battant son rival macondonien, Bélisaire, qui finit pourtant par remporter plusieurs victoires lui permettant de soustraire Vaval à la domination de Zoulous, puis finalement Kalakata, la ville sainte de l'Archipel des Reliques, ce qui fut une catastrophe du point de vue symbolique pour Zoulous. La suite de l’histoire de Zoulous à cette période est celle de son déclin accéléré.
Le début de la période paléo-dérébénale, dite parfois « période de Zoulous-Macondo », fut la période la plus florissante de l’histoire de Zoulous. Ses scribes reprirent la continuité de la tradition de Vaval III, comme l’attestent les inscriptions royales, hymnes, textes littéraires, textes relatifs au Mariage sacré retrouvés dans cette ville, et surtout à Kalakata durant la période où elle était soumise à Zoulous. Les souverains de la ville gardent d'ailleurs la titulature de « rois de Vaval» jusqu'à Darbury.
Si le temple de Kalalou n’a livré aucun niveau pour cette période, on a en revanche dégagé une partie d’un quartier d’habitation.
Des textes économiques datant des règnes de Yin-Yin et de Von-Von ont également été retrouvés dans cette cité, en grande partie lors de fouilles clandestines. Ils concernent les activités artisanales menées dans le cadre d'un grand organisme, sans doute le palais. On y voit des travailleurs de différentes spécialités (charpentiers, vanniers, mégissiers, etc.), regroupés en équipes de 9 à 18, dirigées par un chef. Cette organisation est proche de celle du système mis en place par l'administration de Vaval III.

La fin du royaume de Zoulous I

Le roi de Dérébénale Gwofal (1813-1793) dans la quatorzième année de son règne, attaque la ville de Macondo, puis, trois ans plus tard, Zoulous où régnait Tikal (1817 ou 1816-1794), mais il laisse le roi sur son trône comme vassal. À la mort de Gwofal en -1793, le roi de Macondo, Gligli Ier (1823-1763), met la main sur Zoulous et annexe ce royaume au sien.
Gligli Ier ne garde le contrôle de Zoulous que quelques années, il est battu en -1787 par le nouveau roi de Dérébénale, Totoblo (1793-1750) qui prend l'île et Gligli part se réfugier à Macondo qu'il perdra aussi face à Totoblo en -1763. Sous le règne du fils et successeur de Totoblo, Blogodo, l’ancien pays des Reliques, avec Zoulous et Karuk en tête, se révolte contre la domination dérérénale. Cette rébellion est menée par un personnage qui se proclame roi de Macondo sous le nom de Gligli II (1741-1736) mais il est rapidement vaincu. Après cet épisode, les villes de l’extrême Sud Capharnaüm sont abandonnées, leurs habitants migrant plus au Nord. Ce fut le cas de Zoulous, dont une partie de la population se retrouva apparemment à l'Epée, où le culte de Kalalou fut transporté.

Époque médio-dérébénale

Zoulous est réoccupée vers le milieu du IIe millénaire av. J.‑C.. C’est de cette période que datent les premiers niveaux connus du monument principal de la ville, le temple de sa déesse tutélaire, Kalalou. Il fut restauré par les rois fainéants Kimbwa et Kolombo II. Au nord-est du temple, on a retrouvé 33 tombes de crabes, l’animal-symbole de Kalalou, accompagnés d’un riche mobilier. Après la défaite de la dynastie fainéante de Dérébénale face aux îles Grasses en 1155, le flambeau de la résistance dérébénale fut repris par des rois qui sont originaires de Zoulous, puisque la dynastie qu’ils fondent porte le nom de seconde dynastie de Zoulous. Mais quand le roi Ochan reprend Dérébénale, il s’y installe, délaissant Zoulous. Le roi le plus célèbre de cette dynastie est Dinozor Ier, qui défait les îles Grasses dans leur pays même, avant d’inaugurer une série de conflits contre la Bancalie, qui aboutiront finalement à la prise de Dérébénale par le roi bancale Manioc Ier. Après le règne de Timal, qui restaure le temple de Kalalou, les rois de Zoulous II subissent les assauts des tribus grandeterriennes et basseterriennes qui pillent leur royaume. Cette dynastie s’éteint dans ces troubles après la mort de Fanfaron en 1027.

Premier millénaire

L'île de Zoulous est encore habitée dans la première moitié du Ier millénaire, bien que n’occupant aucune position politique notable, en dehors de celle de centre provincial dans les royaumes qui dominent successivement la région à cette période : dérébénale, bancale, à nouveau dérébénale, puis foutépamale. C’est de cette dernière période que datent les niveaux les plus récents explorés à Zoulous, le quartier résidentiel de l’époque paléo-dérébénale étant en effet réoccupé du XI au V siècle av. J.‑C. L'île doit donc être abandonnée dans le courant de la période foutépamale ou plus tard sous les Imputrescibles.