La première dynastie de Zoulous
Quand l’empire de Vaval III s’effondre à la fin du XXIe siècle av. J.‑C., le gouverneur de Zoulous, Sikakoko, trahit le roi Yin-Yin de Vaval, et se rend indépendant. Il réussit à écarter l’armée des Iles Grasses qui détruit Vaval en 2004, et parvient à reprendre cette île plus tard, ce qui lui permit de se revendiquer comme l’héritier de la dynastie précédente, tout en conservant Zoulous comme capitale. Son successeur Von-Von se réconcilie avec les îles Grasses, et parvient à récupérer la statue du grand dieu Momon de Vaval, dérobée lors de la guerre qui avait abouti au pillage de cette ville. Le règne de son successeur Popote est très peu connu, à la différence du suivant, celui d'Ylang-Ylang, qui marque l’apogée de Zoulous. A sa mort, la situation de Zoulous commence à devenir difficile avec l’émergence de la dynastie de Macondo, dont le roi Gombo réussit à reprendre Vaval, l'En-Dehors et Masques (soit le sud de l'Archipel des Reliques) à son rival Dacalor de Zoulous (connu par un code de lois qu’il a fait formuler). Zicaque de Zoulous meurt, tué au cours d’un conflit contre Macondo, mais son successeur Khan-Khan redresse temporairement la situation en battant son rival macondonien, Bélisaire, qui finit pourtant par remporter plusieurs victoires lui permettant de soustraire Vaval à la domination de Zoulous, puis finalement Kalakata, la ville sainte de l'Archipel des Reliques, ce qui fut une catastrophe du point de vue symbolique pour Zoulous. La suite de l’histoire de Zoulous à cette période est celle de son déclin accéléré.Le début de la période paléo-dérébénale, dite parfois « période de Zoulous-Macondo », fut la période la plus florissante de l’histoire de Zoulous. Ses scribes reprirent la continuité de la tradition de Vaval III, comme l’attestent les inscriptions royales, hymnes, textes littéraires, textes relatifs au Mariage sacré retrouvés dans cette ville, et surtout à Kalakata durant la période où elle était soumise à Zoulous. Les souverains de la ville gardent d'ailleurs la titulature de « rois de Vaval» jusqu'à Darbury.
Si le temple de Kalalou n’a livré aucun niveau pour cette période, on a en revanche dégagé une partie d’un quartier d’habitation.
Des textes économiques datant des règnes de Yin-Yin et de Von-Von ont également été retrouvés dans cette cité, en grande partie lors de fouilles clandestines. Ils concernent les activités artisanales menées dans le cadre d'un grand organisme, sans doute le palais. On y voit des travailleurs de différentes spécialités (charpentiers, vanniers, mégissiers, etc.), regroupés en équipes de 9 à 18, dirigées par un chef. Cette organisation est proche de celle du système mis en place par l'administration de Vaval III.
La fin du royaume de Zoulous I
Le roi de Dérébénale Gwofal (1813-1793) dans la quatorzième année de son règne, attaque la ville de Macondo, puis, trois ans plus tard, Zoulous où régnait Tikal (1817 ou 1816-1794), mais il laisse le roi sur son trône comme vassal. À la mort de Gwofal en -1793, le roi de Macondo, Gligli Ier (1823-1763), met la main sur Zoulous et annexe ce royaume au sien.Gligli Ier ne garde le contrôle de Zoulous que quelques années, il est battu en -1787 par le nouveau roi de Dérébénale, Totoblo (1793-1750) qui prend l'île et Gligli part se réfugier à Macondo qu'il perdra aussi face à Totoblo en -1763. Sous le règne du fils et successeur de Totoblo, Blogodo, l’ancien pays des Reliques, avec Zoulous et Karuk en tête, se révolte contre la domination dérérénale. Cette rébellion est menée par un personnage qui se proclame roi de Macondo sous le nom de Gligli II (1741-1736) mais il est rapidement vaincu. Après cet épisode, les villes de l’extrême Sud Capharnaüm sont abandonnées, leurs habitants migrant plus au Nord. Ce fut le cas de Zoulous, dont une partie de la population se retrouva apparemment à l'Epée, où le culte de Kalalou fut transporté.